L’autorisation ESTA est un document qui permet aux ressortissants des États bénéficiaires du programme d’exemption de visa, de pouvoir effectuer de courts séjours aux États-Unis. Cette utilité de l’ESTA qui s’apparente au visa, peut amener à de nombreuses confusions chez les novices de ce système. Voici le point sur les différences entre ces deux systèmes.
À quoi sert l’ESTA ?
En premier lieu, il faut savoir que l’ESTA concerne uniquement les voyages à destination des États-Unis. Ce système ne bénéficie donc qu’aux 37 États bénéficiaires du programme d’exemption de visa, dont la majorité des pays d’Europe, tout comme le Chili, le Japon ou même la Nouvelle-Zélande. Considérer que l’ESTA se substitue simplement au Visa pour les ressortissants de ce programme est en réalité une erreur. En réalité, les bénéficiaires de ce programme ont le droit de voyager aux États-Unis pour une durée maximale de 90 jours sans le visa de tourisme ou d’affaires qui était auparavant requis.
Néanmoins, avant d’entamer leur voyage, les voyageurs doivent remplir un formulaire en ligne appelé « ESTA » afin de se faire enregistrer. Cette démarche qui se veut tout d’abord sécuritaire, permet d’obtenir, de façon ponctuelle, une meilleure traçabilité des entrées sur le territoire américain.
Différences avec le visa
Contrairement au Visa, l’ESTA permet à l’immigration américaine de contrôler parallèlement l’identité des candidats et leurs motifs. Il est donc conseillé de faire sa demande au moins 3 jours à l’avance, la réponse (acceptation ou refus) étant généralement donnée de suite. Il peut rien toutefois arriver que certaines demandes soient soumises à des contrôles supplémentaires.
L’autre différence est relative aux problèmes que pose l’ESTA pour les professionnels, surtout les journalistes, qui doivent parfois se déplacer de façon imprévue aux États-Unis. En plus, l’ESTA, à cause de sa durabilité, ne peut pas profiter à un certain nombre de personnes qui remplissent pourtant les critères du programme d’exemption de visa. En effet, il se trouve que pour ce type de déplacement, le visa est obligatoire, sachant qu’une demande de VISA coûte relativement cher (par exemple le cas d’un visa stagiaire qui coûte entre 1 000 € et 1 500 € qu’elle que soit la durée).
En égard à tout ce qui précède, il est faux de penser que l’ESTA est le substitut littéral du visa aux États-Unis. D’autant plus que l’ESTA est aussi mis en place afin de faciliter les déplacements des voyageurs qui souhaitent effectuer de courts séjours sur le territoire américain. Ainsi, cette procédure particulière permet d’éviter les longues démarches inhérentes à la demande d’un visa auprès d’un consulat américain, mais aussi d’éviter la rencontre physique avec un agent de l’ambassade américaine.
Pour plus de renseignements, consulter : http://www.esta-visa.info/